Lisette au Congo
Lisette l’aigrette poursuit son tour du monde, direction l’Afrique!
Après avoir volé longtemps, très longtemps, elle arrive à Pointe Noire au Congo.
Dans cette grande ville, elle rencontre des mamans formidables qui portent des sacs de nourriture sur leurs têtes. L’une d’entre elle l’invite chez elle.
Au son du djumbé, une chanson résonne dans la maison :
« …shé Mama, shé Mama Africa, shé Mama shé Mama…AFRICA… »
Ces mamans sont très coquettes et Lisette a bien envie de leur ressembler. La voilà parée de trois beaux colliers africains.
Puis notre belle aigrette s’envole avec l’envie de découvrir la savane…
Là-bas, Lisette fait la connaissance de l’une des très rares girafes du Congo, qui se présente en chantant :
« Je suis une demoiselle, C’est moi qu’suis la plus belle, mes jambes sont élancées et ma robe tachetée, mon long cou bien galbé, mes yeux noirs veloutés… »
Non loin de cette très belle girafe, Dans un petit village, le vieux sage annonce une bonne nouvelle : "le lion de la savane ne viendra plus nous embêter !!" Ils laissent éclater leur joie en dansant et en chantant « o wim bo wé, Owim bo wé… ». Tout le monde danse, même Lisette !
Une fois l’effervescence retombée, Lisette s’éloigne du village et survole un immense fleuve, le fleuve Congo.
Sur la rive, des enfants chantent une chanson dans un dialecte congolais, le lingala : « Yembele, Yembele,..bakoko bazali kuna Kongo… »
Et voilà que notre infatigable voyageuse poursuit son aventure dans la jungle, où elle rencontre de nombreux singes, bien différents, malins et surtout marrants !
Mais au Congo, il fait très chaud ! Afin de se désaltérer, Lisette part à la recherche d’un point d’eau...Avant de repartir vers d’autres horizons.
« Oh une rivière, super ! » s’écrit-elle.
C’est le Kasaï… une rivière réputée pour ses courants très forts.
« O lélé, o lélé moliba makasi , mboka na yé, mboka na yé, mnoka mboka kasaï… »
Sur la vidéo suivante, je chante Yembelé en m’accompagnant d’un tambour d’eau. Ce dernier se compose de deux calebasses hémisphériques évidées. La plus grande des deux est posée sur le sol, l’ouverture vers le haut. Elle est remplie d’eau, le niveau variant selon la tonalité désirée. La seconde demi-calebasse, plus petite, est posée la tête à l’envers sur l’eau sur laquelle elle flotte la partie bombée vers le haut et la cavité ainsi créée forme la caisse de résonance.
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